02999nlm0 22002051i 450 001001300000006001900013007001500032008004100047020001800088040000800106100001800114245021000132260001200342260003000354300001100384520212900395856009302524856009602617856008002713HARMA 218043m g0 d cr mn ---auama251016c go d fre  a9782336557090 bfre0 aFranck Lafage aLa noblesse hispanoaméricaine - De l’Empire espagnol aux nouveaux États-nations - Grandeur et décadence Tome 1bDe l’Empire espagnol aux nouveaux États-nations - Grandeur et décadence Tome 1 -  aParis : bEditions L'Harmattan a454 p. aDu XVIe siècle au début du XIX e siècle, les Indes Occidentales virent l’émergence et l’enracinement de noblesses issues de créoles et d’Espagnols, qui s’enrichirent dans les différents secteurs économiques, spécifiques à chaque territoire administratif sud-américain. A contrario la marginalisation des noblesses indigènes résiduelles fut une politique délibérée des autorités espagnoles sur le long terme. Si l’anoblissement constitua l’acmé d’un parcours social réussi, permettant à ces élites économiques<br>de s’élever au sommet du système social, inégalitaire et discriminatoire, de sociétés pluriethniques, les rois d’Espagne en retirèrent en retour d’importants profits financiers pour alimenter un Trésor royal toujours déficitaire.<br>La chute des Bourbons d’Espagne en 1808 sous la pression militaire de<br>Napoléon Ier finit par produire dans l’Empire hispanoaméricain une redistribution du pouvoir entre des noblesses aux opinions politiques fragmentées et une nouvelle classe bourgeoise et militaire émergente, favorable au changement politique et institutionnel de l’indépendance. Si le Mexique, le Pérou et le Venezuela s’enfoncèrent dans la guerre civile, entraînant une attrition démographique de leurs noblesses, Cuba, à l’abri des troubles civils et militaires, conserva la sienne, renforcée par des investisseurs espagnols, jusqu’à la fin du XIX e siècle.<br>À deux reprises (1822, 1864-1867), le Mexique tenté par l’aventure impériale se dota d’une Cour éphémère, peuplée d’anciens nobles appelés à former l’entourage d’empereurs aux règnes fragiles. Disparus comme classe sociale dominante avec ces Empires, certains descendants de la noblesse mexicaine retrouvèrent un rôle sous le Porfiriat (1876-1911), régime autoritaire, comme diplomates en Europe en raison de leur capital social utile à un régime en quête de reconnaissance dans le concert des nations. La chute de ce régime mit définitivement fin au rôle des nobles dans les allées du pouvoir.40uhttps://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/9782336557090r.jpg2Image de couverture40uhttps://www.harmatheque.com/downloadebook/97823365570902Télécharger le livre au format PDF40uhttps://www.harmatheque.com/readebook/97823365570902Lire ce livre en ligne