ISBN : 9782296138971

ARISTOTE ET LEIBNIZ : LA QUESTION DES SYLLOGISMES


Résumé/abstract L'article vise méthodologiquement à dire le traitement de la question des syllogismes et ses incidences méta-théoriques respectivement chez Aristote et Leibniz. Cela consiste à recenser et ressortir les éléments de similitude et de divergence dans la conception syllogistique de ces deux philosophes-logiciens. Les points de similitude peuvent se ramener fondamentalement à la considération du syllogisme, surtout le syllogisme catégorique, comme un raisonnement dans lequel, à partir d'un certain nombre de propositions dites prémisses, une autre proposition dite conclusion est déduite nécessairement; à la définition de la proposition logique comme un énoncé dans lequel la relation entre les termes est une relation d'inhérence du prédicat au sujet ; à la possibilité d'avoir quatre formes ou figures syllogistiques ayant chacune un certain nombre de modes concluants ; à la détermination des lois logiques devant régir le discours logique dans sa forme de raisonnement symbolique. Les points de divergence seraient que : un syllogisme catégorique valide procède des propositions onto-logiquement vraies pour Aristote, parce que conforme à la relation d'adéquation entre les énoncés des faits et les faits énoncés ; cette relation d'inhérence du prédicat au sujet se fonde sur la prééminence du sujet pour Leibniz et non sur celle de l'objet comme chez Aristote ; des quatre figures syllogistiques...