HOMMAGE À MICHEL LAGRÉE
Yvon Tranvouez
C'était en octobre 2001. La nouvelle était tombée, brutale,
inattendue : Michel Lagrée venait de mourir. Au milieu de la foule
rassemblée pour les obsèques dans l'église de Cesson-Sévigné, j'étais,
comme chacun, stupéfait et bouleversé par ce décès prématuré, à l'âge
de 55 ans. Michel était un collègue, auquel me liaient de longues
années de complicité dans le métier. Il était plus encore un ami, à qui
je dois beaucoup. Professeur d'histoire contemporaine à l'Université
de Rennes 2, il passait, à juste titre, pour l'un des meilleurs
spécialistes du catholicisme contemporain. L'homme déconcertait