LA RUSSIE EN AZERBAÏDJAN UN ÉCHEC DIPLOMATIQUE
Laurent Vinatier
En quinze années, sans phénomènes ou catastrophes majeurs, les rapports russoazerbaïqjanais
se sont objectivement dégradés. Il s'agit d'un échec diplomatique, pour l'un et
pour l'autre, même si la Russie peut avoir une part de responsabilité plus importante. Ses
multiples initiatives et propositions, présentées à l'Azerbaïdjan, n'ont pas convaincu.
En 1991, à la chute de l'Union soviétique, la Russie n'est, dans le Caucase Sud,
qu'un acteur parmi d'autres, qui n'est pas forcément mieux avancée que les autres prétendants,
candidats à une influence régionale. En 2003, Ilham Aliev arrive au pouvoir; le Kremlin
pense avoir un leaderplus malléable enface de lut~ en tout casplus dépendant du soutien russe.
Les premières approches se veulent cooPératives et