PRÉSENTATION FRED DERVIN ET MICHAEL BYRAM

Fred Dervin et Michael Byram



La mobilité académique1, physique comme virtuelle, semble
être devenue incontestablement une composante des paysages
éducatifs de la plupart des pays du monde. Obligatoire dans de
nombreux cas (car intégrée à des curricula ou prise en compte
comme critère d'efficacité pour les chercheurs) ou bien volontaire
pour ceux qui sont persuadés qu'elle leur apportera un plus sur le
marché du travail, certains prévoient que cette mobilité remplacera
bientôt le modèle classique de l'éducation dans un même et seul
lieu. Cette vision n'est-elle pas toutefois idéalisée voire erronée ?
Qu'en est-il des énormes problèmes qui demeurent dans cette
mobilité qui n'est pas toujours juste, partagée ou satisfaisante ?
Comme le dit Bergson cité en exergue, les représentations de ce
qui reste à venir sont souvent plus riches que