UNE SURIMPRESSION
Françoise Nielsen
Pour Guy Rosolato (J.a généalogie des perversions1), le pervers a sa
propre doctrine, échafaudée sur la surimpression, sans médiation, du
bien et du mal.
La finalité de cette doctrine, révélatrice de soi dans la chute morale,
est la secrète illumination orgasmique qui n'est pas sans rappeler la
quête du toxicomane. S'appuyant sur Bataille et Breton pour avancer
le besoin fondamental de la transgression dans l'érotisme, Rosolato
souligne que le pervers se refuse, par défi, aux méandres des subtils
décalages et des infinies